En Zou libre: J2

Stunt : Bien joué les gars ! Bon vous en avez pensé quoi de ce match ?

DepardEnefel : Ca sentait bon la bouffe, oooh ! Franchement, mais c’est pas possible de jouer comme ça, je pensais plus à mon estomac qu’au jeu, oooh !

Obelix : J’avais faim !

Bidou : Moi je mange des pâtes !

Ducamp : Ah oui non puis alors faut voir hein, rien qu’à l’odeur je peux vous dire que c’était parfaitement équilibré!

DepardEnefel : Mais de quoi tu parles oooh ? C’était divin, c’était merveilleux, ne me parle pas de régime Pansement!

Stunt : ok, et sinon ?

Obelix : Y avait une fille, elle était jolie ; je lui ai offert un menhir avant le match, et je crois que ça lui a plu

DepardEnefel : Mais elle était nulle cette gonzesse, oooh ! Non mais franchement, c’était une pom pom girl égarée non ?

L’Intellectuel : il me semble que vous êtes à deux doigts du flagrant délit de mysoginie, cher ami ; que n’a-t-on vécu tous ces siècles de combat social et de philosophie pour que vous les balayiez d’un revers de la main avec l’aisance toute grossière qui vous caractérise malheureusement en toute occasion ou presque ? Doit-on y voir le simple signe d’une éducation incomplète bien que certainement réalisée avec la meilleure des volontés mais devant faire face à des limites rédhibitoires, ou plutôt chercher du côté d’un complexe maternel aussi terrible que commun auprès de la gente masculine ?

DepardEnefel : Et oooh ! Tu parles de ma mère là ?

L’Intellectuel : si par l’image de la mère on étend ma réflexion à l’ensemble de la population féminine qui a l’outrecuidance de croiser votre route, alors…

DepardEnefel : Mais tu vas la fermer oooh ? (met une gifle à l’Intellectuel)

Obelix : Tiens, chez nous c’est quand le barde chante qu’on met des gifles.

Bidou : Moi je tape ! (met aussi une gifle à l’Intellectuel)

Ducamp : Faut dire que c’est dur à avaler…

L’Intellectuel : veuillez pardonner l’apparente agressivité arbitraire de mes propos sans doute trop lapidaires, qui ne se voulaient pourtant que pierre angulaire à l’établissement d’un débat tout aussi salutaire que nécessaire.

Obelix : Ah là ça rime, c’est une chanson ! (met une gifle à l’Intellectuel)

Stunt : Wow wow wow, calmez-vous les gars. Bon sinon ?

Obelix : les petits gros nous ont marché dessus, mais comme c’est interdit l’arbitre les a systématiquement exclu. Ils sont fous ces petits gros.

Ducamp : en tout cas leurs arbres tapent fort. Il s’en est fallu de quelques kilos de blanc de poulet pour que je reprenne ma place.

DepardEnefel : Mais c’est parce que tu bois pas assez aussi ! Ca rend fragile, l’eau.

Obelix : Oui mais la cervoise, ça donne envie de faire pipi.

DepardEnefel : Ben oui mais oooh ! C’est l’occasion de rigoler entre copains, c’est convivial les gogs !

L’Intellectuel : Ce n’est qu’une simple question de mécanique des fluides et dez pression hydrostatique, ça n’a rien de convivial – tout comme les gifles.

Stunt : En tout cas chouette lancé Obelix, bravo !

Obelix : Oui mais j’ai dû me retenir, parce que moi je suis habitué à lancer des menhirs. Et les gnoblars, c’est beaucoup plus léger que les menhirs, mais heureusement je suis délicat.

Stunt : Ok, donc 1-0 à la mi-temps. Et la deuxième, vous en avez pensé quoi ?

L’Intellectuel : je voudrais rendre un hommage vibrant mais ô combien mérité à nos petits compagnons, qui nous furent d’une aide inestimable dans la tâche défensive qui nous attendait. Entre celui qui a marqué le TD de la victoire et celui qui n’arrêtait pas de se jeter dans les jambes des adversaires pour les faire choir, je crois pouvoir dire qu’ils ont fait plus que leur part.

Obélix : ATTENTION AUX RIMES, HEIN ?

DepardEnefel : non mais mon vieux, ils n’ont jamais pu avancer oooh ! C’était plié et puis c’est tout, allez hop ! On va fêter la victoire avec un bon gueuleton !

L’Intellectuel : Oui enfin il faudrait quand même souligner la vérité nue, je veux dire par là le fait incongru que nous avons fait preuve d’une fiabilité qui, si elle était la bienvenue, n’en restait pas moins inattendue.

Bidou : (Met une gifle à l’Intellectuel) : Moi je tape ! Ca rime !

Obelix : Ca c’est mon Bidou, ça ! Quand tu seras grand on mettra des baffes tous les deux, mais pour le moment tu es encore trop petit.

Ducamp : C’est les protéines. Je l’ai toujours dit.

Obelix : non c’est le sanglier.

DepardEnefel : Bon alors, on va le boire ce verre ?

L’Intellectuel : Certes, fêter cette victoire est légitime ; mais nous aurions grand tort d’être péremptoire sur les capacités de l’équipe, tant tout ceci ne s’est finalement joué quà un fil, le même sans doute que certains appellent non sans raison le fil du destin.

DepardEnfel : ooooh ! Mais Quel pansement celui-là !

Bidou : Moi j’ai gagné, moi !

Obelix : Oui mon Bidou, et on est très fier de toi. T’as bien mérité un sanglier !

Stunt : Ouais allez, on va boire un coup !

Aussi bien ficelé que le match!

Rien ne vaut un bon artilleur ogre ^^

Pauvre intellectuel, non seulement il se fait taper dessus par des arbres mais aussi par ses coéquipiers

Je retiens qu'il faut aller boire un coup!

Le reste n'est que fioriture en effet!

Ahaha ! Et je vois de voir la signature !