Vous reprendrez bien un peu de fluff ? Salomé Leaffson (partie 3 / 3)

Tout fan de Blood Bowl est au courant de la mort de Salomé Leafsson, retrouvé en 2 morceaux dans le vestiaire des Ends of Time après sa défaite contre les Croutards en demi-finale de la saison 6 de la LVM.

Mais l’enquête, rapide, ne permit pas d’avancer sur le pourquoi et le comment de ce meurtre.

Il est temps aujourd’hui de parler, parce qu’après tout j’y étais. Et le monde saura ainsi à quoi il a échappé et ce qu’il doit au coach.

Salomé était enfin seul. Il avait donné congés à l’équipe, partie pleurer sa défaite Khorne sait où, massacrant Tzeench sait quoi.
Il était en colère. Le match lui avait échappé de manière incompréhensible. Ce foutu blitzer orque…

Soudain, l’air crépita dans la pièce. Dans les secondes qui suivirent, elle sembla se tordre sous l’effet de la chaleur. Un portail dimensionnel s’ouvrit d’un coup et laissa passer un prêtre de Khorne et plus inquiétant un Buveur de Sang. Ses ailes dépliées drapaient le vestiaire d’un voile mortel.

« Tu as échoué. »
« Pardon Maître. Je n’ai aucune excuse. »
«Mes hordes étaient prêtes à  franchir les dimensions grâce au pouvoir du trophée.»

Salomé baissa inconsciemment la tête en entendant le Dieu lui parler directement.
Il remarqua alors que le portail semblait couler sur le sol, changeant la pierre en une fenêtre démoniaque, la dimension de Khorne dégouttait dans notre monde.

« Ma vie pour vous servir, Maître. »
« Elle ne me sert plus. Ta mort me sera plus utile !» gronda Khorne.
« Qu… »

Relevant la tête, Salomé n’eut que le temps de voir le Buveur bouger sa main. Sa hache gigantesque, enchantée de centaines d’âmes maléfiques le coupa en 2 l’instant suivant. Le sorcier passa le portail, suivi du démon majeur.

A ce moment-là de mon récit, je vous dois une précision sur Enefel. Pourquoi Enefel me direz-vous ? Hé bien, Enefel était présent, caché entre les instants du monde, et conscient du nœud de l’instant, sauva l’esprit de Salomé.

Toute âme sacrifiée à Khorne plonge dans sa dimension, lambeau désincarné, douleur lancinante, sans autre émotion que la violence de la mort. Enefel sauva l’esprit de Salomé alors que ce dernier tombait dans le royaume chaotique.

Pourquoi donc ? Impossible de le comprendre si on ne sait pas qui est Enefel. Pour tous, Enefel est le Dieu du Blood Bowl. C’est très réducteur. Certains le vénèrent également comme le Dieu du Hasard. Rien de moins vrai. Ma longue vie m’ayant donné accès à des apocryphes, cachés dans des bibliothèques perdues, je peux vous affirmer qu’Enefel est en fait le Dieu des Possibles.

Selon certains érudits, le pouvoir principal d’Enefel est de voir TOUTES les possibilités, TOUS les chemins possibles d’une action.
Il semblerait qu’Enefel fut humain dans sa 1ère vie et qu’il avait une sorte de don de prescience. Fixer un individu amenait un kaléidoscope effréné de possibilités.
Tous les embranchements de son existence lui venait à l’esprit. La folie le guetta plus son don gagnait en puissance. Et c’est le jeu qui le sauva puisque ce fut la seule chose qui canalisa sa vision.

Le Blood Bowl apporte tant de possibilités, offre tant de retournement de situation, de succès comme d’échecs, que cela le calmait, lui permettait de conserver sa lucidité.

Comment Enefel devint un Dieu n’a pas d’intérêt ici mais sachez qu’il est puissant, peut-être le plus puissant être divin prié sur le Vieux Monde puisqu’il se nourrit des énergies de vos choix. En tout cas, il n’utilise ses capacités qu’à des moments charnières, ou parfois juste pour voir quels seront les choix des individus qu’il surveille.

Remercier ou maudire Enefel ne sert à rien, le résultat ne dépend que de vos actions la plupart du temps.

C’est donc en tout connaissance de son état, esprit vivant solitaire, que Salomé quitta notre réalité.

La descente fut longue, dans un épais brouillard rose puis de plus en plus rouge au fil de la chute. L’environnement aurait pu le rendre fou mais la peur fut vite remplacée par la colère puis par la rage.

Elle envahit son esprit alors qu’il se remémorait sa vie : les courses sous les arbres, les premiers entraînements, la cérémonie pour devenir un Wardancer, les victoires, la défaite, les blessures, la colère de ne plus bouger comme avant, puis la joie de devenir le professeur, et l’amertume de l’échec.

Il avait toujours donné son maximum et aujourd’hui il avait l’impression que tout cela n’avait rien donné. La rage était tout ce qu’il lui restait lorsqu’il tomba dans le lac de sang.

Il était désormais dans le royaume de Khorne, baignant au fond du lac devant le trône de crânes. Passer d’une chute au fond d’un lac dans lequel il n’avait pas plongé ne le perturba pas.

Il était par contre étonné de se voir doter d’un corps. Comment … ? La question s’effaça quand il eut le besoin de respirer. Il ouvrit la bouche par réflexe et le lac entra en lui.

Salomé ne comprenait plus, le sang, la douleur et la mort noyèrent ses poumons. La rage voila à nouveau ses yeux et il décida de remonter. Une lumière vive brillait vers le haut.

Au cours de la montée, transfiguré par le liquide infiltrant son esprit incarné, sa décision fut prise. Il sortirait de là et irait abattre Khorne. La rage le pousserait, il lui montrerait de quoi il était capable.

Il perça la surface du lac, incandescent de détermination. Le paysage apocalyptique ne comptait pas, le trône de crânes était en face de lui, gigantesque montagne au sommet de laquelle attendait Khorne.

oh pitain

Il nagea rapidement et atteint le bord du lac.

Impossible de savoir la hauteur à gravir mais cela ne l’effleura pas un instant. Il commença la montée. Les crânes roulaient sous ses pieds mais la haine le portait.

Il grimpa, grimpa, mais le sommet était toujours loin. Et il s’éloigna définitivement lorsqu’une avalanche de crânes lui tomba dessus.

Il glissa, lâcha prise et après avoir dévalé la pyramide, tomba à nouveau dans le lac.

Il resta allongé sur le dos, à la surface, pleurant de colère son échec. Une vague géante arriva soudain et l’emmena dans l’embouchure, loin de Khorne.

Les âmes de la horde gobeline sacrifiée dans les steppes vers Cathay par une compagnie d’homme-bêtes avait fini de le briser.

Il dériva, perdu dans ses pensées rouges de ressentiment. Le courant du fleuve le déposa à un moment sur le rivage et il resta là, épuisé.

C’est une démonette qui le trouva. Il ne fut même pas surpris de comprendre son langage, plus rien n’avait de sens à ses yeux.

« Qu’avons-nous là ?? Comment es-tu arrivé ici petit elfe ? » Elle le remit sur pied de ses doigts griffus. Tu me serviras de réserve pour le voyage à venir.

Par réflexe, Salomé lui saisit le bras, et la mordit, arrachant un énorme morceau de chair. La démonette hurla et le lâcha.

Accroupi, Salomé commença à rire, rire et la rage se manifesta à nouveau. Il vomit un flot de bile rougeâtre sur la créature, qui hurla de plus belle. La bile attaquait son corps et la dissolvait. Moins de 30s plus tard, le démon reposait à ses pieds consumé à moitié.

Salomé hurla sa colère à nouveau. 5 servants du chaos apparurent peu après, reste du petit régiment.
A leur vue, Salomé chargea. Il ne ressentait plus aucune fatigue, son corps était irrigué par une énergie inconnue de lui.

Son poing traversa la poitrine du 1er. Il n’avait pas eu le temps de réagir. Trop rapide. Lui arrachant le bras en forme de lame, il le lança et planta le second. Se tournant vers les 3 autres, il hurla et la bile jaillit à nouveau, ne laissant aucune chance aux monstres.

Il ne s’en rendait pas compte mais la noyade dans le lac l’avait changé en profondeur. Si l’apparence restait à peu près la sienne, son essence était devenu démoniaque à part entière. Seul son esprit le rattachait encore un peu à l’humanité.

Incapable de penser, Salomé erra dans le royaume chaotique un long moment. Parfois il tombait sur une créature de ce plan et la massacrait, la dévorant éventuellement. Et par hasard, il trouva une déchirure.

La lumière l’avait attiré de loin : un éclat bleuté, facilement repérable dans ce paysage carmin. Face à elle, il resta perplexe : un trou dans l’air à hauteur d’homme.

Rien ne bougeait à l’intérieur. Inconscient du danger potentiel, Salomé toucha la déchirure. Il hurla alors qu’il sentait sa vie s’échapper rapidement de son corps.

A grand peine, il réussit à retirer le doigt. Se relevant du sol où la douleur l’avait couché, il vit que la déchirure avait grandi. De la taille d’une petite fenêtre, elle n’était plus bleue mais verte.

Une forêt s’offrait à son regard.
Salomé s’assit et contempla les arbres.

Nul ne sait combien de temps il resta ainsi mais il n’avait pas bougé, l’âme apaisée par cette forêt.

Il ne les entendit pas arriver mais la pulsion meurtrière était difficile à rater. D’une roulade réflexe, il esquiva le coup de hache.

Il releva la tête : un buveur de sang, forcément, un grand prêtre de Khorne et plusieurs dizaines d’hommes-bête.
Il avait à peine envisagé le combat que 4 boules de feu le cueillirent sur place. Il s’effondra.

Le démon majeur le saisit par le cou.
« Tu croyais vraiment qu’on t’avait perdu, petit elfe ? Tu croyais vraiment que Khorne en avait fini avec toi !? » rugit-il.

Et il plaqua sa tête contre la déchirure. Hurlant comme il n’avait jamais pensé en être capable, Salomé sentit son esprit s’échapper.
Le monde qu’il voyait était le sien, il en était certain. On aurait dit que son esprit cherchait à y retourner.

Il lutta, lutta puis sentit le sol sous sa joue.
« Allez-y. Du sang pour le Dieu du sang ! Massacrez tous ceux que vous croiserez ! »

Les yeux mi-clos, brûlé de corps et d’esprit, Salomé vit les homme-bêtes passer le portail. Les premiers grillèrent, le temps que le passage se stabilise puis la compagnie traversa. Ainsi que le Buveur de Sang.
Ne restait avec lui que le grand prêtre et 2 démonettes.

Il tenta de se relever. Une démonette le cloua au sol avec son bras en forme de pince. Il n’eut même pas mal tant la douleur irradiait de partout.

Le prêtre se rapprocha de lui. « Salomé, tu fus décevant. Notre Maître t’avait tout donné pour réussir ta mission. Mais dis-toi que d’une certaine façon, elle est maintenant accompli.
Ton esprit a trouvé un chemin pour rentrer chez lui et tu l’as ouvert. Je ne sais pas comment cela ne t’a pas détruit mais peu importe. Notre régiment a atterri près d’Athel Loren grâce à tes souvenirs. Ca te dit quelque chose non ? »

« Dis-toi juste que le massacre commencera par ton peuple ! Quand j’ouvrirai un portail plus grand grâce aux âmes des morts, le reste de notre horde pourra déferler sur le monde ! »

Le prêtre retourna se poster près du passage, tandis que son bâton se chargeait d’énergie.

Athel Loren… Les souvenirs affluaient. Tout était de sa faute. Tout. La rage bouillonna à nouveau en lui. Il leur en voulait mais plus que tout il en voulait à lui-même.

Idiot qu’il était. Il allait leur faire payer. Il allait les briser, il allait les massa… La bile jaillit tandis qu’il criait sa haine.

La démonette se dissolva presque immédiatement. Seul son bras restait, maintenant Salomé au sol. Il le retira.

La seconde démonette feula et se mit en position d’attaque. Au moment où il se releva, elle chargea, profitant de son instant de faiblesse.

La pince lui perfora le crâne, surprise par sa vivacité. Salomé était debout. Il chargea à son tour vers le prêtre. Ce dernier n’avait aucune chance. Mais la pince rebondit avant de le toucher.

Le prêtre s’esclaffa. « Champ de force, Salomé. Tu ne peux rien contre moi. Tu pensais que je n’avais pas pris de précaution ? »

Salomé se força à vomir. Un geyser de bile frappa le prêtre à bout portant. Il ne le voyait même plus derrière le flot rouge.

Le prêtre continuait à rire.

Le mec est fou.

Haha oui mais c'est trop bon! 
La fin va valoir le coup 

Bravo Newton, ca sera qui le prochain coach permis les 24?

Tu me fais rêver

Ben pour le coup, ce n'est pas parce que c'est mon frère mais j'ai réagi lors de son post suite à son échec en S5.

Je me suis dit "Tiens, comment pourrait se finir l'histoire...?"
Et ça a commencé à germer. Et dans ce cas-là, faut que ça sorte ^^! Bref, fallait que je l'écrive.

Si ça vous détend 10mn pendant une pause déjeuner, j'en suis ravi et fier.

Et plus vous ferez de Role-play, plus ça germera !

La fin en début d'après-midi

Merci et bravo pour le travail!

Je suis surtout en train d'écrire la suite de ta suite #mindblown

« C’est assez rare de te voir absorbé par un livre Salomé ! »
Salomé releva la tête.

« Oh, bonjour Thaliel ! Tu as fini tes cours ? »

« Oui, plus de théorie magique pour aujourd’hui. Mais révision avant la pratique demain. Un livre sur le Blood Bowl ? »

« Avec les copains, on voudrait améliorer notre défense. Nous n’avons pas de problème en attaque mais notre défense est mauvaise. Trop simple à briser. Alors je cherche. Il y a sûrement des positionnements imperméables en phase de jeu classique. »

« Ca me semble improbable. Tu sais, même en magie, rien n’est invincible ! »

« Ah ? »

« Nous avons appris cela la semaine dernière. Même le plus puissant des champs de force a un défaut. La magie circule mais ça ne reste que de l’énergie, cela fluctue. Le professeur disait que le point faible d’un champ de force changeait à chaque instant mais il n’en existait pas moins. Il paraît que les guerriers et les mages les plus puissants peuvent détecter ce point et en profiter. »

Salomé était captivé. Thaliel reprit.

« Tu ne trouveras peut-être jamais une défense ultime mais si tu es capable en cours de match de trouver la faille chez ton adversaire, ce sera encore plus efficace. Peu importe de prendre 2 TD si tu marques 3 fois non ? »

Le souvenir s’effaça comme il était venu. Thaliel… Le Pic du Griffon… Pas le moment. La bulle de force protégeait le prêtre de sa rage.

Et là il la vit. Un cercle rouge clair, bougeant rapidement. D’instinct, il frappa. La pince perfora la bulle et la cage thoracique du prêtre.

« C’est impossible. C’est n’importe quoi, j’étais proté… » les mots moururent sur ses lèvres.

Et Salomé rit à son tour. Effectivement c’était n’importe quoi. Son parcours, sa situation actuelle, le maelstrom qu’il avait déclenché… C’en était risible.

Alors il rit, franchement. Il rit longtemps. Et ce bruit, jamais entendu sur ce plan le lava de son ressentiment.

Une fois calmé, il n’était plus que détermination et colère. Mais une saine colère qui le renforçait dans son objectif. Il allait rentrer chez lui et mettre fin au massacre.

Il passa le portail.

Autant l’aller fut terrible, autant le retour lui évoqua le passage sous une chute d’eau. Il arriva de l’autre côté, chez lui, aux lisières d’Athel Loren.

Il savait que les elfes se défendraient et même un Buveur de Sang était gérable. Sauf que les renforts allaient mettre du temps. Peu pouvait affronter un démon majeur, même parmi le peuple de la Forêt.

Il ne frémit pas d’horreur devant le spectacle, il s’y attendait.  Les elfes étaient assez nombreux sur le site, la déchirure avait dû être détectée il y a longtemps. Mais les forces actuelles n’étaient pas suffisantes.

La mêlée était totale. Seul le Buveur surnageait du combat de par sa taille.
Salomé fit alors la chose la plus naturelle pour lui à ce moment-là. Il chanta. Le fameux Hymne de Guerre  des Danseurs. Le chant qui donne du courage et chasse les peurs.

Son chant était si prenant que le combat s’arrêta. Si les homme-bêtes étaient surpris, les elfes étaient sidérés. Un portail chaotique venait de libérer un être méconnaissable sous ses blessures, il brandissait une pince de démon et chantait les mélopées guerrières d’Athel Loren !

Et un chant lui répondit. Un danseur survivant entama le Chant du Cygne, figeant quelques secondes une grande partie des homme-bêtes. La vague démoniaque fut stoppée assez longtemps pour que la bataille s’équilibre.

Mais il restait le démon majeur. Et sans arme magique, point de blessure. A priori, le danseur sylvain n’en avait pas, vu que les coups portés ne laissaient aucune trace. Et Salomé n’était pas certain qu’un bras de démonette suffirait. Il chargea néanmoins le démon sans hésiter. L'autre danseur de guerre, voyant cela, le rejoignit au contact du monstre.

La danse de sang et de mort durait depuis plusieurs minutes et les elfes faiblissaient. Chaque coup devait être esquivé, mais le Buveur n’avait que quelques blessures légères.

Salomé se disait qu’ils ne tiendraient plus très longtemps quand il vit du coin de l’œil le portail chatoyer. Il faiblissait.

Un plan se dessina dans son esprit. Cela échouerait peut-être mais il n’avait pas mieux à cet instant. Orientant par ses esquives le combat, il se rapprocha doucement du portail.

Tout serait affaire de timing. Puis d’espoir. Un pile ou face. Un saut hors d’une cage. La vie quoi…

Son compagnon glissa lors d’une réception. Le démon le vit et lui réserva son attaque suivante. C’était maintenant ou jamais.

Espérant très fort ne pas se tromper, Salomé hurla sa colère à nouveau. Il ne savait pas si l’énergie qui l’alimentait serait suffisante mais il hurla. Et le flot rouge jaillit une dernière fois. Pas assez pour le vaincre mais suffisamment pour le déstabiliser 2 secondes. Une éternité en fait. Le démon était dos au portail, il fallait en finir.

D’un bond, Salomé sauta sur le poignet du Buveur, lui planta son arme improvisé dans le visage puis d’un saut périlleux passa derrière sa tête.

Sous la douleur, le démon porta ses mains à son visage. Salomé empoigna la base des ailes et finit de faire trébucher la créature, qui bascula en arrière.

Dès qu’elle toucha le portail, ce dernier réagit comme l’elfe l’espérait. Il aspirait le démon vers sa dimension. Le Buveur essaya de se libérer mais l’instabilité du portail jouait contre lui. Il finit de se refermer sans un bruit.

Lorsque le démon disparut, les homme-bêtes perdirent toute combativité. Et ils fuirent le champ de bataille. Les elfes les poursuivraient rapidement, dès que les blessés seraient soignés. Ils ne pourraient aller bien loin.

Salomé n’avait pas bougé, debout à la place du passage. Il était vidé. Mais heureux. Il se sentait en paix.

« Mes frères et moi te devons la vie, étranger. Merci » le danseur de guerre s’était approché de Salomé.

Ce dernier se retourna et les larmes coulaient sur ses joues. « Mais je suis chez moi, ici! » répondit-il. Et chaque larme qui quittait son visage était désormais de cendre.

Et Salomé Leaffson mourut à nouveau, près des frondaisons mordorées d’Athel Loren. Ses cendres se dispersèrent au vent, ne laissant aucune trace.

Les renforts elfiques arrivèrent un peu plus tard mais les créatures démoniaques flambaient déjà. Les victimes elfes avaient été mises à part.
Personne ne put dire qui était celui qui était venu les aider mais tous s’accordèrent sur le fait que cela ne pouvait être qu’un des leurs.

Les elfes repartirent sous les arbres et le tertre macabre finit de se consumer.

Au printemps suivant, la plaine herbeuse  se para d’un immense champ d’œillet. Leurs couleurs allaient du bleu au rouge en une multitude de teinte entre les 2. Comme une dernière protection devant la forêt.

Epilogue

« Ca prend forme… » se disait le coach. Il regardait son équipe en plein entraînement et il était déjà fier d’eux. Cela n’avait pas été facile de les rassembler.

Newton se souvint de sa rencontre avec Taro et de sa proposition d’entraîner une équipe d’elfes. Son contrat avec les Dark Hands s’était fini abruptement et il avait profité de cette période pour voyager un peu.

Mais voilà, le Blood Bowl n’est jamais loin et lorsqu’il avait vu de quoi les 5 joueurs étaient capables, sa décision fut prise.

Ils avaient les blitzers, un lanceur mais un seul receveur… Sans oublier les ¾. Ils avaient donc tourné dans les colonies elfiques afin de compléter l’équipe. Certaines vocations s’étaient révélées et l’équipe avait grandi.

Jun lança la balle. Encore une main de Dieu se dit Newton. Jun n’en démordait pas, il voulait être capable de distribuer le ballon partout sur le terrain. Raté encore cette fois. Le ballon allait sortir derrière l’en-but.

Parmi les spectateurs, quelqu’un bougea et malgré le ballon capricieux dans sa descente, le rattrapa à la perfection.

Newton avait suivi toute la scène et traversa le terrain précipitamment. Un jeune elfe des bois jouait avec le ballon, quelques joueurs de l’équipe l’entouraient déjà.

« Bon sang c’était une réception parfaite ! Tu joues au Blood Bowl mon garçon ? »

« Non, mais ça me plairait bien ! » répondit l’elfe.

« Comment t’appelles-tu ? »

« Salomé ! »

Newton sourit à la coïncidence.

« Cela te fait 2 bonnes raisons de jouer mon garçon ! As-tu déjà entendu parler des Real Wooden 11 ? Parce que nous ne sommes que 10 et… »

Fin. Et nouveau début.

p*tain le truc de fouuuuuuuuuuu

Super sympa et toujours bien écrit ces récits !
Ça fait très... bouddhiste hahaha

Ça n'a vraiment rien à voir avec Warhammer (la référence que je vais citer) mais ça la fin m'a fait penser à DBGT avec le petit fils de Goku ou la fin de DBZ avec la réincarnation de Buu en Uub si ce n'est que Salome s'appelle toujours Salome et non Melosa .... 

Bon et puis si on veut revenir à Warhammer, un prêtre de Khorne qui fait des sortilèges c'est un peu spécial, le dieu du sang est plutôt porté sur la castagne  .

Il est vrai que d'un point de vue Battle, ça n'est pas cela. J'aurai dû l'appeler Mage et pas Prêtre (et je peux même pas le bi-classer ^^)

Après, comme il le dit : ça reste du n'importe quoi ^^! (suffit de regarder Age of Sigmar...)

BloodBowl n'est pas exactement dans le Fluff Warhammer.

Dans ce cas on peut tout imaginer

On voit bien des Orcs avec 5AG...

C'est clair qu'avec AOS tout est partit en couilles !

Et puis bon, quand tu vois ce qu'ils sont capables de faire avec W40K qui commence à aller vraiment chercher loin on peut tout imaginer ^^

J'avais pas capté mais Salome s'est carrément refait un compte !

Genial Newton

Protèges bien ce joueur, il risque d'être ciblé plus que de raison...lol

Un receveur elfe pro son meilleur ami c'est l'apothicaire ^^! Bon après ils pexent vite donc le Blodger est vite la mais dans une phase d'attaque il y en a forcément un qui prend le blitz...