Middenheim Blitzers vs L'Epique: J3

Cher journal, quand j’ai lu le début je me suis dit que oui, mais en fait non. Je vais m’y faire hein, mais dans combien de temps ?

« C’était l’été au Middenheim Dôme en cette troisième journée, où les Blitzers recevaient les 140 Mouh sous un soleil resplendissant. Pourtant le match démarrait par un petit incident, puisqu’en voyant 13 rats arrivés Stuntmandidi aurait refuser de commencer le match tant que les 127 autres n’étaient pas là, question de politesse d’après lui. Ce garçon est décidemment ce qu’on appelle un « bon client » pour la presse. Après explications complémentaires, les choses pouvaient reprendre leur bon déroulement, et la promesse d’un bon spectacle s’annonçait à la présentation des équipes : Mr Glart Lavolée Junior lui-même honorait les fans de sa présence !

Le coup d’envoi fut donné, et déjà les mauvaises habitudes entrevues en première journée revenaient au galop puisque les humains étaient à nouveau surpris par les skavens sur leur propre attaque. Heureusement pour eux, la balle bottée proche de la LOS se retrouvait naturellement entourée de joueurs, ce qui empêcha les rats de s’en emparer directement. Bienheureux les simples d’esprit comme on dit : les Blitzers finalement pas trop gênés pouvaient commencer à mettre des baffes, et déjà Ulric’s Biggest fan envoyait un solitaire dans la fosse, comme lors du match précédent. Un dossier sur le répondant des journaliers sur la LOS est d’ailleurs en préparation en partenariat avec la LVM FX TV, car il y a des choses à dire sur ce qui devient un vrai sujet – les journaliers sont-ils trop payés pour rester 20 malheureuses secondes sur le terrain ?

Force est de constater que pour une fois, on a vu de bonnes choses de la part des Blitzers. La première moitié de la première mi-temps fut maitrisée, entre cage bien construite et mandales bien senties. Une équipe en bloc, des joueurs concernés, on n’avait pas vu ça depuis la prise en main de l’équipe par ce pitre. Mais chassez le naturel, il revient au galop : les aiguilles de l’horloge se faisant sentir, il fallait bien avancer. Les lacunes de l’équipe se révélèrent une nouvelle fois criantes puisque l’attaque ne put aboutir que grâce à un déboulé de joueurs empilés au petit bonheur la chance sur le côté droit et une accélération finale de Rookie Mooty pour scorer. Enfin ! L’essentiel est sans doute là pour ce coach qui ne semble pas s’embarrasser de beau jeu.

Coach qui ne semble pas s’embarrasser de principes défensifs clairs non plus d’ailleurs, puisque sur la remise en jeu il tergiversait sur sa défense au point que l’arbitre ne le laissait pas terminer parce que bon quand même, c’est un peu long et faudrait pas se moquer du monde. Un petit gars était décalé de son compère en retrait de la mise en place anti OTTD. C’est sans doute un détail pour Môssieur Didi, mais les rats allaient en profiter : déjà passés à l’attaque rapidement au début du match, ils démarraient cette fois juste avant que la balle ait touché le sol et un coureur se retrouvait à portée. Les esquives facilitées par cette défense bâclée, il échouait malheureusement à quelques centimètres de la ligne de TD, sauvant peut-être du même coup la tête du coach humain ravi de rejoindre les vestiaires avec l’avantage au score.

En deuxième mi-temps on retrouvait les mêmes errements défensifs, avec des skavens partis à droite et une pression certes réelle mais pas non plus étouffante des humains. Les rats, profitant de leur vitesse, basculaient le jeu de l’autre côté mais une réception ratée offrait une possibilité de contre aux Blitzers ! Possibilité mal négociée évidemment, puisque les Mouh reprenaient la balle, repartaient de l’avant et malgré une tentative désespérée de Gerber Greyland (qui tombait le cuir tout de même, mais trop seul) allaient égaliser sous le regard mi-mari mi-déçu de Stuntmandidi.

En terme d’expression collective, on était proche du néant ; il fallait donc s’en remettre à des exploits individuels pour remporter ce match. Alignant trois receveurs pour le coup d’envoi, les Blitzers se ruaient vers la zone d’en-but adverse pour faire la différence et sur une magnifique passe de Rookie Mooty, Gerber Greyland (décidemment au four et au moulin ce soir) récupérait la balle avec sang-froid, se défaisait du marquage et égalisait à l’ultime seconde. Môssieur Didi mérite-t-il de telles individualités au sein du naufrage collectif qu’il a mis en place ? peut-on baser tout son jeu sur des exploits et non sur la construction ? Quoiqu’il en soit et de manière surprenante, l’équipe est à 7 points ce soir. Mais si elle est toujours invaincue, nous ne sommes toujours pas convaincus. »

Vin Sent-Du-Luc

pas lu mais vu

Dehors!

Vu et lu.
Pourquoi y a pas les notes ?

Parce que je n'étais pas devant la console pour regarder chaque joueur en détail

Décidément ce Vincent du cul t'as dans le nez