Middenheim Blitzers vs l'Epique: S16 J3

« L’équipe progresse, c’est indéniable. Pensez donc ! Seulement deux touchdowns encaissés ! Une paille, dans le Blood Bowl moderne ! Mais voyez plutôt.

       Les Blitzers prenaient l’engagement, et on assistait à un spectacle désormais habituel : un semblant d’attaque placée puis, à la première contrariété, un touchdown rapide laissant largement le temps aux adversaires d’égaliser. A ceci près que cette fois l’action présentait un certain risque, preuve que l’équipe ne progresse pas mais est bien en pleine régression. Sur l’engagement adverse, les humains tentent un semblant de défense mais le joueur qui gênera le plus les elfes noirs sera… Faufet, qui rate une esquive pourtant simple. Deux solutions pour nos Blitzers : tenter de faire le break au risque de finir la mi-temps à  1-1, ou la jouer safe pour assurer le 1-0. Quelle option fut choisie ? Et bien ni l’une ni l’autre, Jorg Ulman faisant preuve de légèreté sur son blocage et laissant je ne sais quel elfe à portée de score, ce dernier ne se faisant pas prier pour égaliser.

       1-1 à la mi-temps, et à venir un véritable plaidoyer contre notre coach. Car l’entraineur adverse s’y connait un peu lui, et si on avait perdu l’habitude de ce genre de spectacle, ce n’était que pour mieux le savourer tant la manœuvre était de toute beauté. Un ball control dans les règles de l’art pendant huit tours, sans erreur, sans rature, bref ce que l’on aimerait vor plus souvent à Middenheim. En terme de management aussi tout y était, puisqu’on a bien senti les joueurs elfes concentrés et efficaces ; les blocages faisaient mouche, et les esquives tout en grâce empêchaient les humains de mettre le moindre impact physique pour retourner les événements en leur faveur. La décence m’oblige ici à passer rapidement sur cette leçon de coaching donnée à cette espèce de table basse de Stuntmandidi.

       La mollesse des joueurs humains renforce la théorie déjà exprimée ici selon laquelle le vestiaire serait en conflit ouvert avec son entraîneur. Tout le vestiaire ? Non. Car il est un sur qui le coach a toujours pu compter cette saison et qui allait frapper une nouvelle fois, c’est l’inévitable Gerber Greyland. Il se saisissait de la balle à deux minutes de la fin et dans un sprint devenu sa marque de fabrique, allait voler une victoire bien méritée aux elfes noirs en égalisant de manière certes spectaculaire, mais surtout désespérée.

       Que fait-on maintenant ? L’équipe à deux malheureux points en 3 matchs, et si mathématiquement la qualification est encore possible elle exige un sans faute jusqu’à la fin de la saison régulière. Comment peut-on décemment croire cette équipe – pardon, ce coach, les joueurs font simplement ce qu’on leur dit- capable de gagner trois matchs à la suite alors qu’elle n’en a même pas encore gagné un ? L’espoir fait vivre certes, mais les mauvais résultats tuent très bien les carrières de coachs… »

                                                                          Vin Sent-Du-Luc

On peut avoir des précisions sur l'origine du qualificatif de table basse ? ^^

C'est comme ça que les supporters lyonnais surnommaient Genesio (plus précisément, ils disaient qu'une table basse ferait mieux que lui sur le banc)