Middenheim Blitzers vs l'Epique: S17 J3

« Cette fois c’est sûr, bas les masques. L’illusion n’était déjà pas solide, mais depuis hier soir le doute n’est plus permis : notre coach est une pipe. Rarement aura-t-on vu une collection si complète de mauvais choix, d’approximations, d’incompréhension du jeu. Les Let’s Be Friends ont roulé sur les Blitzers hier soir sans que personne ne puisse y trouver à redire.

Le match débute par l’attaque des elfes, qui se montrent très à l’aise : deux KOs, un TD, this is how we do it, à vous de jouer Messieurs les humains. Et sur l’attaque Middenheimoise, ils partent à l’assaut en menant un blitz pour « tuer le match », dixit le coach Alexis. A cet instant du match l’espoir reste permis puisque les humains parviennent à égaliser malgré la situation rendue plus difficile. Serait-ce la preuve de certaines ressources chez Monsieur Didi ? Je n’hésite pas à tuer tout suspense en répondant immédiatement NON. La suite du match illustrera simplement le fait que les elfes ont rendu service à notre pipe en déstabilisant leur défense pour mettre la pression, et qu’il ne fallait pas y voir plus qu’un fait de jeu finalement en faveur des Blitzers.

Nouvel engagement peu après la moitié de la mi-temps pour les elfes donc, et c’est le début du n’importe quoi : bien que le milieu du terrain soit verrouillé, Stuntmandidi ordonne le foudroiement du porteur de balle pourtant hors de portée de ses joueurs (espérant sans doute qu’il ne se relèverait pas de suite, pari pour le moins optimiste) et tente d’envoyer ses receveurs dans une forêt de jambes pour mettre la pression. Manœuvre dérisoire, et les elfes traversent le terrain au moyen d’une bombe pour inscrire le 2-1 une main dans le slip. A l’engagement suivant, les humains s’embourbent sur la LOS, les receveurs tentent une percée mais isolés et molestés, ils ne seront pas en position d’égaliser avant la mi-temps.

Il semblerait que ce dernier run ait inspiré la causerie du coach à la mi-temps, puisqu’à la reprise le schéma se répète pratiquement à l’identique, les humains n’avancent pas sur la LOS et les receveurs partent bien seuls. Mais si notre coach est capable de répéter les mêmes erreurs avec une fascinante régularité, ce n’est pas le cas de tout le monde et cette fois les elfes mettent la pression sur la balle qu’Emil Lamprecht a eu la bonne idée de ne pas ramasser. S’ensuivra une mêlée confuse où il n’est plus question de stratégie (et donc de coach) et pendant laquelle les joueurs livrés à eux-mêmes offriront une défense héroïque mais vaine : Ils parviendront bien à tomber la balle deux fois, mais au prix de tels efforts qu’une fois la balle au sol, plus personne ne sera en mesure d’éloigner le danger. Jusqu’à ce que les elfes en aient marre de faire joujou et se décide à marquer. 3-1.

Sur le dernier engagement, il semblerait que l’idée d’un OTTD afin d’avoir le temps d’égaliser sur un miracle ait traversé l’esprit du coach, mais des blocages trop mous feront vite avorter le projet pour en arriver à cette situation bien connue : on s’enlise, et on ne fera rien. Heureusement les elfes ne pourront pas saler l’addition plus qu’elle ne l’est – maigre satisfaction s’il en est.

Ce n’est pas la première fois que ça arrive mais cette fois c’était criant : la « stratégie » de Pipe-Mandidi dégage un sentiment d’impuissance inéluctable face à une équipe rodée et bien coachée. Mathématiquement il n’y a pas encore le feu pour la qualification en play-offs, mais concrètement ce sera mission impossible en pratiquant un tel jeu. Et même si qualification il y avait, la sanction serait immédiate une fois la marche encore un peu plus haute. Quel gâchis ! Comment pourrait-on être surpris d’un tel état de fait, nous qui réclamons la tête du coach depuis sa première saison ? Comment a-t-on pu croire que cela irait mieux avec le temps ?? Nous ne sommes que journalistes certes, mais après toutes ces années à suivre le Blood Blowl on sait reconnaitre une pipe au premier coup d’œil – dommage que les propriétaires du club n’aient découvert notre sport que lors du rachat du club il y a trois saisons, et que la recherche de profit n’aveugle leur jugement. »
Vin Sent-Du-Luc

Wow, ça c'est de l'article salé.
Pauvre coach qui se retrouve la tête dans les coussinets de son fauteuil

Même pas sûr que la recherche de profit ait permis de financer des coussinets, c'est dire!

Il a perdu? il a perdu!? IL A PERDU!! 

PS : article de qualitay!