Middenheim Blitzers vs L'Epique: J2

Cher journal,

Le doute n’est plus permis, je suis victime d’une cabale de l’Epique contre moi. Ce Vin Sent-Du-Luc n’est que Haine et Fiel à mon égard. Voyez plutôt :

« Pour cette deuxième journée de Bitzorama, les Middenheim Blitzers recevaient les Highland Troopers, exhibitionnistes notoires de la ligue. Si l’on ne remettra pas en cause leur talent pour le Blood Bowl ici, permettez-moi tout de même un mot sur la tenue à la limite de la pudeur adoptée par cette équipe de bellâtres hipsters. Peut-on encore emmener sa famille au stade ? Les joueurs n’ont-ils pas un devoir d’exemplarité envers les plus jeunes qui les adulent ? Quoiqu’il en soit j’ai une nouvelle fois eu mal à mon sport, et pas seulement à cause de l’indécence assumée des visiteurs.

Les Troopers gagnaient le toss mais au lieu d’attaquer, préféraient choisir le côté du terrain où se trouvaient le plus de jeunes filles dans les tribunes, certainement pour satisfaire leur narcissisme patent. Les Blitzers attaquaient donc le match et contre toute attente, le faisaient de manière idéale : Jorg Ulman et Ulric’s Biggest Fan sortait chacun un nordique une main dans le slip (uh uh), pendant que le jeune Supersub faisait un appel à droite et qu’une cage se formait autour de Rookie Mooty, lanceur plein d’avenir de l’équipe. Surprenant départ, plein de réussite et de clairvoyance ? Si l’on était mauvaise langue, on soulignerait le fait que Stuntmandidi répondait encore à une interview du journaliste de terrain lors du coup d’envoi, et donc que l’équipe était en mode autogestion à ce moment-là.

N’empêche, ce départ idéal rendait la tâche évidemment plus facile aux humains, qui progressaient en cage une partie de la mi-temps. On soulignera cependant la piètre qualité des appels des receveurs, incapable de se détacher du marquage des troopers. Supersub obtiendra tout de même l’expulsion d’un exhibitionniste pour une faute évidente sur lui ; si le carton rouge est légitime, on peut tout de même se poser la question de l’absence totale de psychologie de l’arbitre sur ce coup. Souhaitait-il lui aussi être la star de ce match ? Il ne pouvait pas ne pas savoir qu’en expulsant un joueur à ce moment précis, il risquait de tuer le match. Il faudra tôt ou tard se poser des questions sur la qualité de notre arbitrage; une remise à plat de la formation de nos hommes en noirs est sinon indispensable, du moins souhaitable à notre humble avis.

Mais revenons au match : grisé par une situation extrêmement favorable, Rookie Mooty faisait un excès de zèle en voulant se mettre à l’abri et s’étalait lamentablement proche du TD adverse, complètement isolé. Sans conséquence finalement, les troopers étant trop loin et trop peu nombreux pour punir son audace, et c’est tout naturellement que les Blitzers marquaient à la fin de la mi-temps. On notera tout de même cette formidable capacité qu’à leur coach à se mettre en difficulté même dans les meilleures conditions, ça force le respect.

      La deuxième mi-temps démarrait à 9 contre 11, et ayant déjà sans doute la tête au prochain match – ou souhaitant économiser ses joueurs peut-être- le coach humain décidait de sortir Supersub et Emil Lamprecht au profit de deux obscurs trois-quart. Cette mi-temps fût l’illustration de tout ce qu’on est en droit de reprocher à Môssieur Didi : malgré la supériorité numérique de son équipe, ses joueurs se sont fait trimballer d’un côté à l’autre du terrain sans jamais se montrer vraiment dangereux, et sur une dernière accélération côté gauche les humains se retrouvaient complètement hors de position. Comment, à ce niveau de professionnalisme, comment ce genre de chose peut-elle arrivé ?? On souhaite en tout cas bonne chance à Suntmandidi lorsqu’il s’agira d’expliquer cette défense aux propriétaires du club, qui investissent leur argent là où ce coach n’investit même pas sa bonne volonté. Quand je revois l’action, une seule comparaison me vient pour illustrer le déséquilibre de l’équipe : ce qu’est la mastectomie à la branlette espagnole. D’ailleurs à cette heure-ci, on jurerait que Môssieur Didi est encore en train de chercher la notice de montage des armoires à glace nordiques qu’il affrontait (uh uh) !

      Et pourtant ! Il restait un espoir de One-Turn avec Gerber Grayland, receveur star de l’équipe et particulièrement rapide. Las, à la surprise générale c’est Supersub qui se trouvait déployé en position de course !! On a beau être au courant de son niveau, ce coach réussit encore à nous surprendre par ses erreurs !! C’est donc sur le score d’un partout que s’achevait ce match, laissant certainement un goût d’inachevé dans la bouche des deux entraîneurs : l’un parce que tout tournait en sa faveur, l’autre parce qu’il jouait contre une bille. »

Vin Sent-Du-Luc


Bonus : les notes des joueurs de l’Epique :

Rookie Mooty (lanceur): 3/5
Un TD, une passe, le contrat aurait été rempli sans cette chute heureusement sans conséquence en fin de première mi-temps.

Gerber Grayland (receveur): 1/5
Incapable de se défaire du marquage, ces appels ont de fait manqué de tranchant. En deuxième période, son pressing mou et ses esquives une nouvelle fois ratées n’ont pas aidé ses partenaires. Privé d’un exploit sur One-Turn par son coach, décevant dans l’ensemble.

Emil Lamprecht (lanceur) : 2/5
son coach avait clairement décidé de privilégié son collègue ce soir, il s’est donc mué en joueur de devoir en première mi-temps et l’a plutôt bien fait. Sorti à la pause. Un match traversé dans un relatif anonymat donc.

Arnulf Sigric (3/4) : 3/5
Un bon match pour ce joueur, qui prît une part active dans la distribution de baffes et l’avancée de son équipe en première mi-temps ; il se permet même le luxe de mettre à terre le yéti ! A passé la deuxième à se faire cogner, comme les autres.

Duc Smutzer (3/4) : 2/5
Discret, mais c’est son poste qui veut ça ; on ne sera donc pas trop dur avec lui.

Jorg Bosch (blitzer) : 1/5
Il va être temps que ce joueur se rende compte qu’il n’est pas 3/4. Encore un match décevant pour lui, métamorphosé en sac de frappe en première et en Casper en deuxième.

Ulric’s Biggest Fan (blitzer) : 5/5
Un grand match pour le dévot ! 2 blessures, un mort, uune part active dans la construction du TD, What Else ?

Jorg Ulman (blitzer): 3/5
Un match qui démarrait bien avec une belssure d’entrée de jeu, puis il a baissé de rythme mais parvient tout de même à faire encore deux ko. Job’s done.

Detlef Hoffenmeister (blitzer) : 1/5
Comme son collègue Bosch, n’a pas pesé sur le match autrement que par sa résilience aux coups du yéti. Certains s’en contenteraient, mais on en attend plus dans des circonstances aussi favorables.

Butt Laid (ogre) : 5/5
Certains seront sans doute surpris par cette note, mais pour nous ce n’est ni plus ni moins que l’homme du match. Une blessure, de belles mandales sur la star Chaude-Pisse pourtant difficile à atteindre, et une présence de tous les instants. Le fait qu’il soit en salle de presse à l’heure où j’écris ces lignes n’y est absolument pour rien, vous connaissez notre probité sans faille.

Los Boss et Punching Ball (3/4) : 2/5 pour les deux
Ca peut paraître généreux, mais ils sont entré sur la LOS en deuxième et ont fait exactement ce qu’on leur demandait : ont pris des baffes et ont tenus.

Supersub (receveur) : 2/5
Difficile premier match pour Supersub, incapable comme son collègue de se démarquer en première et sorti par le coach à la mi-temps. Un point bonus d’encouragement quand même pour avoir obtenu le carton rouge.

Stuntmandidi a écrit:Cher journal,

Quand je revois l’action, une seule comparaison me vient pour illustrer le déséquilibre de l’équipe : ce qu’est la mastectomie à la branlette espagnole. D’ailleurs à cette heure-ci, on jurerait que Môssieur Didi est encore en train de chercher la notice de montage des armoires à glace nordiques qu’il affrontait (uh uh) !

Gg

J’aime bien ce Vin moi! Je vais en prendre une caisse pour que ça se termine en demi-finale, ce qui serait déjà un joli bouquet pour un coach aussi râpeux!

Quelle journaliste ce Vin, la perle de l'Epique ^^